Aux Sangliers d'Arbonne

dimanche, novembre 05, 2006

La table du Roi est avancée ... Huitres au Champagne !

Je retrouve ce matin une joyeuse troupe de 15 sangliers et remarque de suite, à la moustache rieuse de Jean-Claude, qu'il y a des pots en préparation. C'est son anniversaire, le bougre, comme dit le président : "Cela fait maintenant 16 ans qu'il est toujours dans le groupe des débutants" ... Il faut tout de même remarquer que le niveau général a bien monté. Direction la table du Grand Maître, les explications du président nous laissent dubitatif : "Vous n'avez qu'à penser à moi !", Patrick se précipite dans sa voiture pour ne pas manquer le départ : "C'est où la table du roi ?" ... T'inquiètes pas, Patrick c'est tout droit ! Sans se tromper tous les sangliers arrivent à destination, c'est pas de l'instinct çà ! (oui maintenant, j'ai vu où c'était !).
Le président nous concocte un départ en trompe l'oeil, où certains se voient dans l'obligation de traverser une bonne demi douzaine de fois la D142E ... Finalement, nous prenons à un train d'enfer le petit chemin Denecourt sur le dévers du mont St Germain, C'est vrai que çà change du parcours de la semaine dernière ... Casse gueule ce coin avec des bardés de VTTiste de tous poils, plus ou moins affables. Une bonne partie des sangliers d'Arbonne se retrouvent au tapis même le président ! Une mention spéciale pour Martial qui chute lourdement dans une descente heureusement sablonneuse ... Est ce à partir de ce moment qu'il a commencé à péter les plombs ?
Juste devant moi, une porte s'ouvre entre deux sangliers escaladant un petit raidillon, j'en profite pour envoyer les gaz histoire de tester les réglages que j'avais paufiné cette semaine ... Hélas pour moi, c'est le début des ennuis, je suis arrêté net dans ma progression par une racine rebelle qui tord mon dérailleur comme une pate de guimauve ! Non les sangliers ont raison, il faut se résoudre à monter doucement à pieds ... En haut, profitant que Martial commence à raconter ses petites histoires drôles, certains en profitent pour 'réviser' sa monture, quand il repart, le voilà quitte pour tout remonter ...
Le président entraine le groupe à un rythme endiablé et la moindre chute provoque de belles fractures dans le groupe. Voici notre Yéti par terre ... même pas mal ...
Martial, croyant que le sprint est proche, se porte en tête sur la route près de la croix de Toulouse ... Le pauvre, c'est sans compter que nous partons sur la gauche le long de la voie ferrée ... Un peu plus loin c'est le festival de crevaisons, une pour Stéphane qui répare à la vitesse de l'éclair et deux pour moi que j'ai du mal à étouffer ...
Pendant ce temps notre Martial se lache en racontant sa profonde connaissance de toutes les chansons de Brigitte Fontaine ... Martial rien que pour toi, clique sur le nom, le site qui devrait te faire plaisir ;-)
En route vers le vrai sprint, il faut reconnaitre que notre président s'est fendu d'une étude particulière sur l'arrivée, la Table du Grand Maître, se trouve en effet au bout d'un sentier étroit et escarpé, quasiment au sommet du rocher St Germain, seul le premier ayant des bonnes connaissances du lieu où une carte à des chances de gagner !
Hélas pour Philippe A (2ième) et moi même (3ième), nous ne choississons pas la bonne option et devons laisser la victoire au Président qui s'échappe irresistiblement ... Tout de même une petite remarque, je crois que c'est la première fois que l'on a les 3 Philippe sur le podium.
Place aux pots ... Attention tous ceux qui ne sont pas venus ont vraiment raté quelque chose de grandiose ! Des Huîtres, du Champagne, du Chabis, de la cochonnaille, des petits accras de morue. Stéphane et Jean-Claude un mot génialisime !
Bien sympa cette petite table ... Patrick s'impose comme le champion du monde de l'ouverture d'huîtres !

Ils ont l'air bien gelé les sangliers mais vous l'avez reconnu .... Oui, c'est Jean-Claude Dusse !

Merci Charly pour les photos ;-)
Bonne semaine à tous
Philou