Aux Sangliers d'Arbonne

mardi, août 22, 2006

Sortie du 30 Juillet 2006

Dicton du jour : Mieux vaut un vice-Président alcoolique qu’un Président sobre.

L’assistance du jour se monte à 7 sangliers. Pas mal pour un dernier week-end de juillet.
Que des costauds qui ont envie d’une vraie sortie sportive : Edouard, Christian G, José, Bernard, Laurent, Jean-Claude et votre serviteur.
A 09H15 le président pourtant attendu par sa famille proche ne se manifeste pas. Bien sûr les rumeurs les plus folles commencent à courir. Surtout des inquiétudes, pas une seule des habituelles vannes pesantes n’est relevée … nonnon.
Dans l’urgence, Jean-Claude est adoubé vide-Président, il ceint l’écharpe représentative de sa fonction et décide, à notre grande surprise, de nous diriger vers Arbonne.

Faute de disposer de sa limousine habituelle parfaitement entretenue et de son conducteur zélé, il décline toutes les autres invitations pour, sans doute ébloui par le faste de l’automobile, faire route dans la BM de Bernard.

Erreur !
Mais qu’est-ce qui t’a pris de faire confiance à cet individu que l’on connaît à peine ? Cela doit faire la troisième fois ou la quatrième fois qu’il vient avec nous et encore, avec une absence dès le deuxième dimanche, soit disant retenu ailleurs.
Libre à toi mais l’odeur dont tu étais imprégné nous a indisposés toute la matinée. Une infection la BM !
Pas facile de monter les rudes côtes d’Arbonne avec des crevettes avariées dans le nez.
Et ne parlons pas de ton odeur de vomi qui se superposait.

J’en ai encore des nausées. Pas facile avec ça de me concentrer sur la narration de notre parcours du jour.

Je résume.
Alors que nous étions quasiment tous d’accord pour une petite sortie rythmée mais pas trop dure, v’là t’y pas que notre néophyte (à peine trois ou quatre sorties au compteur) annonce qu’il se sent super et qu’il n’est pas venu pour faire une tournée de facteur.
Ma parole, il nous prend pour des tafioles ?
Ah ça, le Jean-Claude on ne lui parle pas comme ça !
Son sang ne fait qu’un tour, il enfourche rageusement son Lapierre et c’est parti ! Salope 2, Salope 1. Je ne m’attarde pas sur les détails des parcours de liaison avalés sur le grand plateau.
T’en veux encore ?
Allez hop, la carrière !
C’est bon on peut rentrer au parking ? Le chablis bien frais ça n’attend pas !
Retour par le chemin blanc et ses deux raidillons. Ca ne moufte plus jusqu’à l’explication finale que Laurent règle, comme d’habitude, à sa façon : lui devant et tous les autres derrière.
C’est lui qui invite alors on lui laisse prendre un peu d’avance pour mettre le couvert.
Quand la harde arrive en ordre dispersé, la nappe est déjà étalée et les verres de chablis bien frais sont servis.
Elle est pas belle la vie le Dimanche matin à Arbonne ?

PS : Président, personne n’a osé attaquer la bouteille de jus d’orange qui t’était réservée. Laurent te la garde au frais.