Aux Sangliers d'Arbonne

mardi, mars 28, 2006

A la faveur du printemps ...

Dimanche 26 mars 2006,

Compte rendu du Président La «vraie rando vtt»

En ma qualité de président, je ne peux laisser véhiculer sur le Web des résumés aussi faussés que les derniers que nous avons pu y lire.
A aucun moment je ne remets en cause l’honnêteté intellectuelle de leurs auteurs mais probablement étaient-ils trop fatigués pour pouvoir fidèlement reproduire ces grands moments.
Nous partîmes certes un peu tardivement, le temps pour le président de tester la capacité de ses troupes à réagir face à une petite difficulté improvisée (clef de sa voiture subrepticement posée sur le siège de sa voiture fermée).il faut reconnaître qu’à cette occasion seul Christian G sut réagir rapidement, rapidement c’est le moins que l’on puisse dire….
Arrivés au bois rond, nous nous préparâmes comme à l’habitude dans la joie et la bonne humeur sous les encouragements habituels et si attendus du président.
Après nous être assurés que patrick n’était pas resté avec le groupe des marcheurs retraités nous entamâmes notre parcours dominical.
L’échauffement fut comme à l’habitude de très grande qualité, tout en nuances et en progression, au point que même Jean-Claude ne pipait mot (sans jeu de mot).
La première côte d’arbonne vers st-mégrin fut révélatrice de quelques velléités d’attaque (laurent) et de quelques carences évidentes (Édouard et José).
Puis ce fut une magnifique séquence de découverte du massif entre les hauts d’arbonne et le massif de l’isatis, lequel fut remonté sans obstacle majeur.
Nous arrivâmes ensuite sur les contreforts de franchard ou les difficultés se firent entendre, Jean-Claude aussi.
Au bout d’un pénible faux plat vers le long boyau la troupe se taisait finalement totalement, signe d’une grande fatigue générale.
Or les côtes les plus sévères se succédaient alors, permettant à chaque fois à Laurent de démontrer sa supériorité apparente.
C’est dans la montée vers les hauts du hurlevent que nous fumes le plus épatés par un Laurent sidérant de facilité et un Jean-Claude mourrant et bougonnant qu’il aurait mieux fait ce matin de tirer sa grosse flemme.(toujours sans jeu de mot).
Descendre et remonter encore vers notre dame, puis remonter encore vers le bois rond fait partie de ces moments où le président n’a pas besoin de se retourner pour connaître l’état de ses troupes…
Mais dans sa grande mansuétude celui-ci cassa volontairement sa chaîne pour permettre à tout le groupe de reprendre quelques forces avant l’explication finale.
Le président ne put alors que regretter l’acharnement dont certains firent preuve à l’égard de son dévoué réparateur Christian c que d’aucuns voulurent transformer en mousse vivante parmi lesquels un Jean-Claude étonnement ressuscité par l’odeur de l’arrivée.
Vint alors le moment tant attendu de la portion finale d’un magnifique circuit, ce moment où toutes les vérités éclatent au grand jour.
Par un hasard semblant se répéter il fallut avant de sprinter dégringoler à pied une falaise risquée.
En bas seul Laurent avait réussi à s’accrocher aux basques d’un président déterminé.
Celui-ci ne put cependant lutter contre la puissance du favori, lequel malgré un écart aussi imprudent qu’inattendu près d’un bosquet à deux cent mètres de l’arrivée, franchit le premier une ligne d’arrivée bien méritée.
Environ dix minutes plus tard Patrick en terminait à son tour devant le reste du groupe.
Ce fut une randonnée tranquille et confortable.

Vivement dimanche !



Compte rendu de Patrick

Le temps est maussade, on vient d’avancer les pendules d’une heure : deux bonnes raisons de ne pas sortir des toiles.

Les courageux et ceux qui ont au moins une bonne raison de ne pas rester à la maison, les dimanches matin se retrouvent au CPMDSP à 09H00 tapantes.
Oui, oui, même le Président !
Quelques minutes d’avance, c’est toujours ça de gagné sur le trajet aller-retour de Noisemant pour récupérer le double des clés de la Volvo !
Il vous a déjà fait le coup des clés sur le siège et des portières qui se verrouillent ?
Moi, j’assiste pour la troisième fois en quelques mois à sa mine déconfite devant une telle situation.
Je pense que le primate de la branche la moins évoluée depuis le chaînon manquant aurait déjà acquis quelques réflexes pavloviens de nature à l’aider à anticiper les comportements bizarres d’une Volvo tout aussi peu évoluée que son propriétaire.
Bon, toujours est-il que Christian G, dans un grand élan de générosité, l’embarque dans sa voiture pour le mener à vitesse modérée jusqu’à la clé de réserve.
José profite de l’intermède pour exercer ses talents de forceur de voiture avec un porte manteau. De ce côté là, il faut reconnaître que la Volvo se défend bien. La bougresse ne rend pas les armes et le retour du propriétaire la sauve in extremis de méthodes plus radicales.
Je ne sais pas ce que Christian lui a fait, mais le Président n’a plus du tout l’air dans son assiette. C’est probablement la suspension Peugeot qu’il ne supporte pas bien.

Point de ralliement du jour pour les 8 athlètes : Arbonne le Bois Rond.

Ma méconnaissance des parcours tortueux et pas mal improvisés du leader ne me permettent pas de vous en faire une description exhaustive et fidèle.
Je n’en citerai donc que les meilleurs moments :
- l’échauffement rude de nature à énerver Jean-Claude et à lui faire cracher ses poumons au bout du premier kilomètre.
- le numéro époustouflant de Laurent dans une petite salope que nous ne parvenons même pas à grimper à pied.
- le premier rayon de soleil vers 11H00.
- et pour finir : le sprint soigneusement préparé par Philippe F qui, en nous amenant malicieusement sur une redoutable descente rocheuse lui permet, en l’attaquant en tête, vélo sur l’épaule et en prenant tous les risques, de se retrouver seul en bas à quelques encablures du parking où sera jugée l’arrivée. Malheureusement pour lui, la différence qu’il a faite, n’est pas suffisante pour lui permettre de résister aux jambes de feu de Laurent. Celui-ci revient à sa hauteur à 200 mètres de la ligne.
Par une dernière tentative désespérée, le président tente d’envoyer Laurent dans le décor mais cette manœuvre déloyale ne lui permettra cependant pas de passer la ligne en vainqueur.
Podium : 1-Laurent, 2-Philippe, 3-Patrick.


A Dimanche prochain !
Patrick

Bon pour l'occassion, quelques photos souvenir des vainqueurs ...
Laurent

Philippe

Patrick


Autre petit jeune qui monte ... Edouard !
Gros pépère